Bon visionnage !!!
samedi 23 mai 2015
samedi 16 mai 2015
Léman#3: Peur sur la flaque ...
J'ai déjà eu des galères en grand lac ces dernières années mais mon périple lémanique dépasse largement tout ce que j'ai pu vivre jusqu'ici.. Chers lecteurs(trices), attachez vos ceintures je vais vous compter comment la bête m'a laissé passer...
Retour sur cette session en solo ou tout démarre plutôt normalement avec une taule d'entrée, capot de touches, RAZ, pas une tape , nada, que dalle.. rien bref une journée normale là bas quand on traque les 120+ je ne vous apprends rien.
Un deuxième jour où la météo semble pas mal avec un vent maxi dans les 15km/h et à priori pas de rafales et une pluie continue va s'abattre sur les quelques courageux du jour.
Pour la logistique j'ai décidé de mettre le boat dans le port de Sciez et de faire des kilomètres afin de traquer quelques spots, 01h10 plus tard je suis en poste, il pleut déjà beaucoup et je peigne tout doux en alternant tubes , AT Minnow et Giant ripple. 9h...10h...11h ce que je vois ne me plait pas, une mousse blanche apparaît au loin au dessus des vagues , c'est pas très bon signe car ça annonce une certaine force !
Je m'abrite vite fait et avale mon casse croûte, un petit café et en avant pour un retour vers le port. . Même pas sortie de la baie, je prends une grosse rafale qui me fait tourner le bateau comme si j'étais un cure dent dans un verre d'eau !!
Tant bien que mal, je manœuvre et parviens à monter quelques km puis soudain un rugissement se fait entendre, la bête ne veut plus jouer et ce que je vais devoir affronter est un mur infranchissable, une répétition de rouleaux tous plus puissants les uns que les uns , des creux de 80cm/1.20m par moment et ce n'est pas avec mon moteur 6cv que je peux envisager quoi que ce soit! La force du courant est telle que le pire arrive et je commence a être extrait de la bordure , le malin m'aspire petit à petit, les vagues se rapprochent de plus en plus de part les vents en rafales qui ne cessent d'augmenter . Un ultime bond et la pointe pique sous la deuxième vague, le bateau se remplit et j'entends le léman rire encore et encore. Une pensée à ma femme et mes enfants me traversent l'esprit, pas question de crever ici bordel....
Je tente le tout pour le tout et j'oublie le face à face, je pars en mode surf en priant pour que mon plan fonctionne , c'est juste iréel quand je redescends dans les rouleaux je n'ai que des parois liquides en guise de décor, j'ai de gros doutes sur l'issue finale et je me cramponne comme un forcené en jurant contre le lac . Yvoires arrive enfin à l'horizon mais à même pas 100m du port, ce traître de lac lance ses dernières cartouches et me submerge pour la seconde fois. Ma femme, mes gosses.. Je ne pense qu'à eux.. Remonte petit bateau, papa doit rentrer à la maison !!!
La pointe sort enfin de l'eau, j'ai +40cm de flotte partout , je vois l'entrée du port d'Yvoires et dans un dernier assaut, je fous les gaz à bloc et par miracle j'évite les rochers et glisse tout doux au calme. J'ai les larmes aux yeux et quand je me retourne pour savourer cet acte perdu, les vagues continuent de déferler à folle allure. J'attends 10 minutes environ et c'est alors que je crois délirer, les vagues diminuent tranquillement et un rayon de soleil perce la ciel assombrit! Le lac m'ouvre une porte de sortie et je dois y entrer, j'envois la sauce direct et longe le port avec en ligne de mire la pointe de la baie de Sciez . J'entends le sifflotement du lac qui semble avoir le dos tourné, "il" me laisse clairement passer !!!
Arrivé à Sciez, je fonce sans demander mon reste et lâche un cri de guerre victorieux comme si je venais de faire la poutre ultime . L'écho doit encore raisonner dans les montagnes bordant le lac au moment où j'écris ces lignes . Très grosse peur sur le lac ...! Je mets l'ipilot en attendant de retrouver mon calme et après une demi heure je me décide à traquer la baie. Je rendrai les armes à 16h30 complètement trempé et bien entendu CAPOT mais l'essentiel est à ailleurs.
Le lendemain matin, 7h je suis en route pour la traque mais après 15minutes de navigation des creux moins forts que la veille mais tout de même costauds sont déjà présents. Mon expérience me dit maintenant clairement qu'il n'y aura pas de seconde chance, le lac ne sera pas clément aujourd'hui et je décide de jeter l'éponge direct. Retour au camping , je range mes affaires et vais chercher le boat dans le port. Le séjour est terminé pour moi alors que je devais rentrer que dimanche. Gros choc mental je dois bien l'avouer et mon cerveau va gamberger sévère durant les 4h30 du retour vers mon Alsace natal.
Retour sur cette session en solo ou tout démarre plutôt normalement avec une taule d'entrée, capot de touches, RAZ, pas une tape , nada, que dalle.. rien bref une journée normale là bas quand on traque les 120+ je ne vous apprends rien.
Un deuxième jour où la météo semble pas mal avec un vent maxi dans les 15km/h et à priori pas de rafales et une pluie continue va s'abattre sur les quelques courageux du jour.
Pour la logistique j'ai décidé de mettre le boat dans le port de Sciez et de faire des kilomètres afin de traquer quelques spots, 01h10 plus tard je suis en poste, il pleut déjà beaucoup et je peigne tout doux en alternant tubes , AT Minnow et Giant ripple. 9h...10h...11h ce que je vois ne me plait pas, une mousse blanche apparaît au loin au dessus des vagues , c'est pas très bon signe car ça annonce une certaine force !
Je m'abrite vite fait et avale mon casse croûte, un petit café et en avant pour un retour vers le port. . Même pas sortie de la baie, je prends une grosse rafale qui me fait tourner le bateau comme si j'étais un cure dent dans un verre d'eau !!
Tant bien que mal, je manœuvre et parviens à monter quelques km puis soudain un rugissement se fait entendre, la bête ne veut plus jouer et ce que je vais devoir affronter est un mur infranchissable, une répétition de rouleaux tous plus puissants les uns que les uns , des creux de 80cm/1.20m par moment et ce n'est pas avec mon moteur 6cv que je peux envisager quoi que ce soit! La force du courant est telle que le pire arrive et je commence a être extrait de la bordure , le malin m'aspire petit à petit, les vagues se rapprochent de plus en plus de part les vents en rafales qui ne cessent d'augmenter . Un ultime bond et la pointe pique sous la deuxième vague, le bateau se remplit et j'entends le léman rire encore et encore. Une pensée à ma femme et mes enfants me traversent l'esprit, pas question de crever ici bordel....
Je tente le tout pour le tout et j'oublie le face à face, je pars en mode surf en priant pour que mon plan fonctionne , c'est juste iréel quand je redescends dans les rouleaux je n'ai que des parois liquides en guise de décor, j'ai de gros doutes sur l'issue finale et je me cramponne comme un forcené en jurant contre le lac . Yvoires arrive enfin à l'horizon mais à même pas 100m du port, ce traître de lac lance ses dernières cartouches et me submerge pour la seconde fois. Ma femme, mes gosses.. Je ne pense qu'à eux.. Remonte petit bateau, papa doit rentrer à la maison !!!
La pointe sort enfin de l'eau, j'ai +40cm de flotte partout , je vois l'entrée du port d'Yvoires et dans un dernier assaut, je fous les gaz à bloc et par miracle j'évite les rochers et glisse tout doux au calme. J'ai les larmes aux yeux et quand je me retourne pour savourer cet acte perdu, les vagues continuent de déferler à folle allure. J'attends 10 minutes environ et c'est alors que je crois délirer, les vagues diminuent tranquillement et un rayon de soleil perce la ciel assombrit! Le lac m'ouvre une porte de sortie et je dois y entrer, j'envois la sauce direct et longe le port avec en ligne de mire la pointe de la baie de Sciez . J'entends le sifflotement du lac qui semble avoir le dos tourné, "il" me laisse clairement passer !!!
Arrivé à Sciez, je fonce sans demander mon reste et lâche un cri de guerre victorieux comme si je venais de faire la poutre ultime . L'écho doit encore raisonner dans les montagnes bordant le lac au moment où j'écris ces lignes . Très grosse peur sur le lac ...! Je mets l'ipilot en attendant de retrouver mon calme et après une demi heure je me décide à traquer la baie. Je rendrai les armes à 16h30 complètement trempé et bien entendu CAPOT mais l'essentiel est à ailleurs.
Le lendemain matin, 7h je suis en route pour la traque mais après 15minutes de navigation des creux moins forts que la veille mais tout de même costauds sont déjà présents. Mon expérience me dit maintenant clairement qu'il n'y aura pas de seconde chance, le lac ne sera pas clément aujourd'hui et je décide de jeter l'éponge direct. Retour au camping , je range mes affaires et vais chercher le boat dans le port. Le séjour est terminé pour moi alors que je devais rentrer que dimanche. Gros choc mental je dois bien l'avouer et mon cerveau va gamberger sévère durant les 4h30 du retour vers mon Alsace natal.
Papa est de retour les enfants, comme promis....
samedi 9 mai 2015
L'Age de glace.... Un 130+ sinon rien !!!
Avoir un objectif élevé va me booster dans ma quête des Géants et celui que je vous annonce aujourd'hui est de taille XXXL !! Je veux prendre un JurassicPike de +130cm et j'ai ciblé 3 lacs du Nord-est de la france pour y parvenir:
Lac de Gérardmer 116 hectares: & Lac de Xonrupt-Longemer 76 hectares
On sait juste que Gérardmer détenait le Record de france du plus gros Pike dans les années 80 avec un 138cm pour +41 livres mais ça me direz vous c'était avant...
Lac de Pierre Percée(dit aussi lac du vieux Pré) 304 hectares:
Le cheptel est très très loin d'y être pharaonique on est d'accord
mais sur un malentendu je peux conclure. (c)Jean Claude Duss
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